BMW lance sa 2ème génération de Série 3 en 1982, d’abord en carrosserie coupé, puis berline, cabriolet et break.

Comme la E21 qui la précède, cette E30 profite de moteurs 4 ou 6 cylindres en ligne, allant cette fois de 86 à 192 ch pour la gamme standard. Cette génération de Série 3 est par ailleurs la première à proposer une motorisation diesel ainsi qu’une version à transmission intégrale baptisée 325iX.

Introduite en 1986, la M3 première du nom est une voiture de sport très désirable entraînée par un 4 cylindres double arbre à cames 16 soupapes de 2,3L et 200 ch (195 en version catalysée), lequel sera porté à 215 ch lors de la mise à jour du modèle en 1999. Les versions Evo I et Evo II délivreront respectivement 200 et 220 ch tandis que l’ultime M3, la Sport Evo, recevra un moteur réalésé à 2,5L produisant 238 ch.

Apparue début 1990, il s'agit de la 3ème génération de la série 3 BMW, sortie des usines munichoises.

La BMW E36 est cette fois-ci déclinée en 5 versions : coupé, berline, cabriolet, break et une nouvelle carrosserie, la compact.

Coté motorisation, toujours des 4 cylindres et 6 cylindres (essence ou diesel), ainsi que la M3, qui sera proposée en deux motorisations : 3.0L 286 ch à simple vanos, et 3.2L 321 ch à double vanos, disponible sur les coupés, berlines et cabriolets.

C'est avec cette génération que BMW introduit son calage variable de la distribution, appelé VANOS, pour VAriable NOckenwelle Steuerung. Période d'innovation pour BMW, puisque c'est également avec cette génération que nous avons pu voir apparaitre sa boîte de vitesse robotisée, l'une des premières du marché, la SMG : Sequential Motorsport Gearbox.

La Série 3 de 4ème génération arrive dans les concessions BMW en 1998, d’abord en berline, puis en coupé, Touring (break), cabriolet et enfin Compact (3 portes).

Dans la gamme traditionnelle, cette familiale E46 est équipée de moteurs 4 ou 6 cylindres en ligne essence ou diesel produisant entre 105 et 231 ch. En fonction des modèles, le mode de transmission est soit propulsion soit 4 roues motrices.

Le modèle hautes performances M3, décliné en coupé ou cabriolet, reçoit un 6 cylindres 3,2L de 343 ch, disponible en boîte manuelle 6 rapports ou séquentielle SMG-II. BMW complétera l’offre avec une version allégée, la M3 CSL de 360 ch, et la très confidentielle série limitée M3 GTR à moteur V8 4L de 350 ch.

La E46 sera la première Série 3 à accueillir un moteur doté de la technologie Valvetronic (levée de soupape variable), complémentaire au VANOS.

La Série 5 est une routière commercialisée par BMW depuis 1972 et proposée en berline ou break. En fonction des générations, elle est animée au choix par des 4 cylindres, 6 cylindres, V8 et V10 atmosphériques ou turbocompressés. Une gamme hybride est également disponible.

La Série 5 est déclinée depuis 1985 en version M5 par BMW Motorsport. Performantes et confortables, ces GT délivrent une puissance comprise entre 286 ch et 625 ch.

De nombreuses technologies ont été introduites au fil des générations, parmi lesquelles l’antiblocage des freins ABS (E28), l’antipatinage ASC (E34), les suspensions en aluminium (E39), la direction active (E60), les 4 roues directrices IAS (F10), la conduite semi-autonome et le stationnement automatique télécommandé (G30)...

Malgré son positionnement haut de gamme, la Série 5 est souvent plébiscitée pour la pratique du drift grâce à ses moteurs puissants et son châssis équilibré.

Introduite en 2004, la 1ère génération de BMW Série 1 est composée de berlines 3 et 5 portes (E81/E87), d’un coupé (E82) et d’un cabriolet (E88).

Les modèles de la gamme standard reçoivent des motorisations 4 ou 6 cylindres en ligne essence ou 4 cylindres diesel d’une puissance allant de 115 à 306 ch et entraînant exclusivement les roues arrière.

Proposée début 2011 uniquement en coupé, la Série 1 M dispose d’un 6 cylindres 3L biturbo de 340 ch accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports. Un overboost permet de passer temporairement de 450 à 500 Nm. Cette sportive hérite des freins, de la suspension arrière et du différentiel autobloquant de la M3 E90.

Ces E8x connaîtront deux restylages : celui de 2007 concernant les berlines avec l’introduction des technologies EfficientDynamics (nouveaux moteurs essence à injection directe, système start-stop…) et celui de 2011 pour les coupés et cabriolets.

BMW introduit la 5ème génération de Série 3 en 2005. Cette fois, chaque carrosserie reçoit un code distinct : berline (E90), break (E91), coupé (E92) et cabriolet (E93).

La gamme standard est composée de Série 3 à moteurs 4 ou 6 cylindres en ligne essence ou diesel dont la puissance varie entre 116 et 306 ch. Certains modèles sont proposés en transmission intégrale.

Disponible en coupé, cabriolet et berline, la M3 apparue en 2007 reçoit un V8 de 4L développant 420 ch. Initialement dotée d’une boîte manuelle à 6 rapports, elle pourra par la suite recevoir en option la M DKG 7 rapports à double embrayage. Les éditions limitées M3 GTS et M3 CRT bénéficieront du V8 porté à 4,4L de 450 ch.

Cette génération E9x obtiendra le titre de World Car of the Year en 2006 et se distinguera notamment avec la 335i, première Série 3 à moteur essence turbocompressé, ou le cabriolet inaugurant un toit escamotable rigide.

Lancée en France au début de l’année 1989, la Nissan 200SX S13 succède au coupé Silvia S12 en introduisant plusieurs nouveautés.

Si les phares escamotables restent de la partie, la ligne se révèle plus fluide et élégante, et l’habitacle dégage davantage de sportivité avec ses sièges monoblocs bien dessinés. Mais au-delà des apparences, c’est surtout sur le plan technologique que l’écart avec la précédente génération est le plus sensible. 

Le 4 cylindres 1,8L turbo dispose désormais d’une culasse à double arbre à cames et d’un échangeur, portant sa puissance à 171 ch, tandis que la suspension arrière gagne un système multibras sophistiqué.

Très populaire dans le milieu du drift, ce coupé 200SX (appelé 180SX au Japon et 240SX en Amérique du Nord) figure parmi les meilleurs choix pour débuter dans la discipline.

La Nissan 200SX S14 prend la relève de la S13 en 1994 en Europe. De dimensions supérieures, elle présente une ligne plus arrondie et dépourvue cette fois de phares escamotables. Son habitacle est également plus cossu que sur la génération précédente.

Le coupé japonais embarque un 4 cylindres 2L turbo de 200 ch bénéficiant de la distribution variable NVCS et du système d’allumage NDIS à bobines individuelles pour chaque cylindre. Le freinage à disques dispose d’étriers 4 pistons à l’avant et d’un ABS.

Le modèle est restylé en 1996. Connu sous le code S14A, il présente un style plus affirmé, à l’extérieur comme à l’intérieur.

Plusieurs séries spéciales verront le jour au cours de la carrière européenne de la 200SX : Z-Edition, Racing Edition, Sportline Edition… Cette génération sera à nouveau appelée Silvia au Japon et 240SX en Amérique du Nord.

La Nissan Silvia S15 succède à la S14 en 1999 au Japon et fait cette fois l’impasse sur une commercialisation internationale, à l’exception de l’Océanie qui distribue à nouveau l’auto sous l’appellation 200SX.

Par rapport à la génération précédente, la japonaise présente un design plus nerveux et s’apparente désormais à un coupé sport pur et dur. Ses dimensions en baisse affirment encore davantage son dynamisme.

Les Silvia Spec-R disposent du 4 cylindres 2L turbocompressé dont la puissance est portée à 250 ch grâce notamment à un nouveau turbo à roulements à billes, et bénéficient dans leur version la plus performante d’une boîte manuelle à 6 rapports avec différentiel à glissement limité hélicoïdal. Le système Super HICAS (4 roues directrices) est proposé en option.

Les Spec-S se contentent d’une dotation sportive plus limitée, avec notamment le 2L atmosphérique de 165 ch.

C’est en 1989 que la Nissan Skyline R32 est lancée au Japon. Cette 8ème génération est proposée en version coupé 2 portes ou berline 4 portes avec des moteurs 4 cylindres ou 6 cylindres en ligne. Parmi les modèles, la Skyline GTS-t sort du lot sur le plan sportif avec son 2L turbo de 215 ch.

En 1993, la Skyline R33 prend la relève. Plus volumineuse et plus lourde, elle emploie uniquement des 6 cylindres. La Skyline GTS25t est un des modèles les plus appréciés de cette génération avec son 2,5L turbo de 250 ch.

La plus compacte Skyline R34 arrive en 1998, animée à nouveau par des 6 cylindres. La 25GT Turbo et son 2,5L turbo de 280 ch marquera les esprits.

Chacune de ces générations profitera d’un modèle GT-R, entraîné par un 2,6L biturbo de 280 ch associé à la transmission intégrale ATTESA E-TS et au Super HICAS pour un comportement redoutable d’efficacité. Rappelons enfin que toutes les Skyline seront principalement réservées au marché japonais.

La Nissan GT-R R35 est une voiture de sport introduite en Europe en 2009. Elle est motorisée par un V6 biturbo de 3,8L fabriqué à la main produisant 485 ch à son lancement, une puissance réévaluée à la hausse à la suite des nombreuses évolutions du modèle pour culminer à ce jour à 570 ch sur la gamme standard.

La GT-R bénéficie d’une boîte de vitesses robotisée à double embrayage à 6 rapports et d’une transmission intégrale à répartition variable ATTESA E-TS. Une fonction "launch control" peut être activée pour réaliser des départs canon.

Cette supersportive Nissan est déclinée en différentes versions : Black Edition, Premium Edition, Gentleman Edition, Track Edition ou NISMO. Cette dernière, lancée en 2014, propose un moteur poussé à 600 ch, un pack aérodynamique spécifique, des suspensions retravaillées, une barre antiroulis arrière creuse, des jantes en alliage forgé de 20 pouces ou encore des sièges baquets spéciaux.

Héritière des mythiques 240Z des années 1960 et 1970, la Nissan 350Z voit le jour en 2002. Cette cinquième génération de Z, disponible à son lancement en carrosserie coupé puis rejointe ensuite par un roadster, est animée par un V6 atmosphérique de 3,5L dont la puissance variera en fonction des années : 280 ch, 300 ch et 313 ch. La transmission se fait aux roues arrière par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports et le freinage est assuré par un ensemble Brembo.

En 2009, la 370Z prend la relève. Moins longue, plus rigide et plus légère, cette Z profite de performances revues à la hausse avec un V6 de 3,7L de 331 ch (puissance ramenée à 328 suite aux normes Euro 5) introduisant le système d’admission et d’échappement variables VVEL, tandis que la boîte mécanique inaugure la technologie Synchro Rev Match (talon-pointe automatique). La version NISMO ira encore plus loin avec son moteur poussé à 344 ch et son châssis retravaillé en de nombreux points.

Introduite en 1989 et déclinée depuis en 4 générations, la Mazda MX-5 est un modèle iconique de la marque de Hiroshima.

Equipé au choix d’une capote souple ou d’un hard top, ce cabriolet 2 places élégant et sportif inspiré par le concept des roadsters britanniques des années 1960 place le plaisir de conduite au cœur de sa philosophie.

Offrant un comportement ludique très apprécié des amateurs de drift, la petite propulsion Mazda découvrable profite d’une gamme de moteurs 4 cylindres à double arbre à cames performants s’étendant du 1,5L au 2L.

La MX-5 (connue sous le nom Roadster au Japon et Miata en Amérique du Nord) détient plusieurs records du monde, dont celui du cabriolet 2 places le plus vendu de l’histoire avec plus d’un million d’exemplaires écoulés depuis son lancement.

Succédant à la 1ère génération SA/FB, la RX-7 FC débute sa carrière en 1986 en Europe. Elle y est commercialisée en carrosserie coupé puis cabriolet. Côté motorisations, la FC est proposée avec un birotor 1,3L Wankel Mazda à injection en version atmosphérique de 150 ch ou turbocompressée de 181 puis 200 ch. Cette génération introduit des innovations brevetées par Mazda comme le train arrière à guidage passif DTSS (Dynamic Tracking Suspension System). Le Japon accueille plusieurs séries spéciales comme les fameuses Infini ou Winning Limited.

En 1991, la RX-7 FD prend la relève. Le moteur rotatif est corrigé et adopte une configuration biturbo séquentielle pour une puissance totale de 239 ch. Le 0 à 100 km/h est annoncé à 5,3 s et la vitesse de pointe donnée pour 250 km/h. Cette ultime génération sera commercialisée en Europe jusqu’en 1996 mais perdurera au Japon jusqu’en 2003 après avoir connu de nombreuses séries limitées : Type RZ, Bathurst, Spirit R...

La Mazda RX-8 succède à la RX-7 en 2003 en Europe. Comme sa devancière, elle adopte un moteur à piston rotatif Wankel mais se démarque de celle-ci par sa carrosserie coupé 4 portes.

Le moteur RENESIS de la RX-8 est un birotor (2 x 654 cm³) doté de lumières d’admission et d’échappement disposées latéralement et développant 192 ch sur la version Elegance à boîte 5 rapports, ou 231 ch sur la Performance à boîte 6 rapports. Cette dernière est capable d’abattre le 0 à 100 km/h en 6,4 s et d’atteindre une vitesse de pointe de 239 km/h.

En 2010, le modèle bénéficie d’un facelift avec la RX-8 R3, reconnaissable notamment à ses boucliers retravaillés, ses optiques redessinées et son habitacle à la qualité de finition supérieure. Cette ultime RX-8 ne sera commercialisée que quelques mois, en raison de normes d’émissions devenues trop contraignantes à respecter pour le moteur Wankel.

Fondée en 2003, Tesla est une entreprise américaine spécialisée dans la production de véhicules 100% électriques rechargeables. Le premier modèle commercialisé par la société, le Roadster, est une voiture de sport haut de gamme basée sur le châssis de la Lotus Elise S2, capable de passer de 0 à 100 km/h en seulement 3,9 secondes et d'atteindre 201 km/h.

Par la suite, la marque va diversifier son catalogue afin de toucher une plus large clientèle avec l'arrivée successive des modèles S (berline 5 portes), X (SUV familial), 3 (berline 4 portes), et Y (SUV compact). Comme aime à le rappeler Elon Musk, investisseur principal au début du projet et directeur général de l'entreprise depuis 2008, les noms des modèles de la gamme forment l'acronyme "SEXY".

Les productions de la marque sont les véhicules électriques les plus vendus au monde. Ils sont notamment caractérisés par une technologie embarquée de haut niveau, avec par exemple des fonctions de conduite autonome implémentées dans les modèles Tesla depuis 2014.

Fruits d’une collaboration entre Toyota et Subaru, les GT86 et BRZ sont lancés en 2012 suite à une série de concepts (FT-86, BRZ Prologue...).

Ces coupés 2+2 partagent la même architecture avec un 4 cylindres Boxer double arbre à cames de 2L produisant 200 ch. Ce moteur carré (86 x 86 mm) intègre un système de calage variable des soupapes d’admission (Subaru AVCS) et bénéficie d’une double injection (Toyota D-4S). La puissance est transmise aux roues arrière par l’intermédiaire d’une boîte manuelle ou automatique, comptant chacune 6 rapports.

Les coupés sportifs Toyota/Subaru sont réputés pour leur centre de gravité très bas qui leur assure, bien aidés par leur poids contenu, un comportement dynamique et amusant.

Pour rappel, la Toyota GT86 est vendue en tant que Toyota 86 au Japon, mais aussi en Amérique du Nord (depuis le retrait de la Scion FR-S).

La Toyota Supra de 3ème génération est lancée en 1986 sur le continent européen. Auparavant affilée à la Celica, elle devient indépendante avec cette mouture aux lignes plus fluides. Sous son capot, cette Supra Mk3 héberge un 6 cylindres en ligne à double arbre à cames et 24 soupapes de 3L doté du système d’admission à commande acoustique ACIS et développant 204 ch. Dès 1988, ce moteur gagne un turbo et voit sa puissance grimper à 235, puis 238 ch en 1990.

En 1994, Toyota introduit la 4ème génération. Les formes sont plus arrondies, les phares escamotables laissent place à des optiques fixes et la poupe gagne un impressionnant aileron. Côté moteur, la Supra Mk4 embarque un 3L doté de deux turbos séquentiels avec échangeur air-air délivrant 330 ch. Il est associé à une boîte manuelle Getrag à 6 rapports ou automatique à 4 rapports. Cette Supra quittera le marché européen en 1996 mais sera vendue jusqu’en 1998 en Amérique du Nord et 2002 au Japon.

Commercialisée depuis 1993 en Europe, la Subaru Impreza est une compacte déclinée en berlines 4 ou 5 portes et break 5 portes.

Elle emploie des moteurs 4 cylindres boxer essence ou diesel. Les versions sportives, appelées GT Turbo ou WRX en fonction des générations, bénéficient de 2L ou 2,5L turbo associés à une transmission intégrale permanente. Les Impreza les plus performantes sont développées en collaboration avec STI (Subaru Tecnica International). On rappellera au passage que la WRX STI de 4ème génération s’émancipera de la gamme Impreza pour devenir une sportive unique.

Le système de calage variable des soupapes AVCS ou le différentiel central piloté DCCD figurent parmi les technologies majeures de Subaru.

Rivale de la Mitsubishi Lancer Evo en WRC, l’Impreza remportera le titre constructeur en 1995, 1996 et 1997, et Colin McRae, Richard Burns et Petter Solberg obtiendront le titre pilote respectivement en 1995, 2001 et 2003.

La Mitsubishi Lancer Evolution est introduite en 1992 en tant que modèle d’homologation pour concourir en Championnat du monde des rallyes. Il s’agit d’une berline sportive dérivée de la Lancer, vendue pendant près de 25 ans sur un total de 10 "évolutions".

Les Lancer Evo sont entraînées par des 4 cylindres en ligne turbo de 2L d’une puissance comprise entre 250 et 300 ch. Ces modèles bénéficient d’une transmission intégrale permanente et certaines versions disposent d’un pont arrière piloté AYC (contrôle actif du lacet) et/ou d’un différentiel central actif ACD.

Avant d’être officiellement commercialisées en Europe à partir de l’Evo 8, ces Mitsubishi seront vendues dans certains pays en tant que Carisma GT Evolution.

Ces machines entreront dans la légende du WRC dans les mains de Tommi Mäkinen qui remportera le titre pilote de 1996 à 1999, et offrira à Mitsubishi avec l’aide de Richard Burns le titre constructeur en 1998.

Appelée Toyota Altezza au Japon, la Lexus IS de 1ère génération est lancée en 1999 sous la forme d’une berline familiale premium à caractère sportif. Elle est rejointe en 2001 par le break SportCross.

L’IS, au design élégant et nerveux, se caractérise par ses feux arrière à fond transparent qui inspireront les fameux « feux Lexus » aftermarket. L’instrumentation du tableau de bord façon montre chronographe est également distinctive.

Contrairement aux versions japonaises qui peuvent recevoir un 4 cylindres, les Lexus disposent en Europe de motorisations 6 cylindres uniquement : un 2L de 155 ch sur l’IS 200 et 3L de 213 ch sur l’IS 300. La transmission de la puissance se fait aux roues arrière (option 4 roues motrices exclusivement au Japon).

Les IS pourront bénéficier de différentes options d’équipement, notamment les Pack Luxe (sièges chauffants, GPS…) et Pack Sport (différentiel Torsen, suspensions sport...).

Héritière des Honda Sports des années 1960, la S2000 est lancée en 1999. Ce roadster sportif embarque un 4 cylindres 2L double arbre à cames VTEC à haut rendement développant 240 ch en Europe accouplé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports.

Côté châssis, la S2000 bénéficie d’une structure en X particulièrement rigide pour un cabriolet et, grâce au moteur placé en position centrale avant, fait preuve d’un équilibre remarquable.

D’un poids contenu de 1245 kg, elle est capable d’excellentes performances avec un 0 à 100 km/h réalisé en 6,1 s et une vitesse de pointe de 248 km/h.

Plusieurs mises à jour seront apportées au cours de sa carrière avec notamment au Japon l’introduction en première mondiale du VGS (Variable Gear ratio Steering) qui permet au rapport de démultiplication de la direction de varier en fonction de la vitesse du véhicule.

La Honda Civic est commercialisée depuis 1972 et compte à l’heure actuelle 10 générations. Cette compacte japonaise emploie des motorisations 4 cylindres en ligne, disponibles au cours de sa carrière en essence, diesel ou hybride essence/électrique.

Pratique et économique, la Civic compte néanmoins dans sa gamme de nombreuses versions sportives remarquables avec, pour le marché européen, les S (SL), 1.5i GT (AH), 1.6i-VT (EE), 1.6 VTi (EG et EK) et 1.8 VTi (MB), ou Type R (EP, FN et FK).

Cette Honda adoptera des technologies majeures développées par le constructeur, comme le moteur à émissions réduites CVCC, le contrôle électronique progressif de calage et d’ouverture des soupapes VTEC (et i-VTEC avec intégration du VTC), ou encore le système hybride IMA.

Les Civic seront à l’origine de la création de plusieurs lignées de modèles à carrosseries spécifiques comme les coupés CRX et les breaks Shuttle.

Commercialisée depuis 1984 en Europe, la Suzuki Swift est une citadine compacte japonaise déclinée à ce jour en 5 générations.

Elle est équipée de moteurs 3 cylindres ou 4 cylindres, disponibles pour certains en essence, diesel ou hybride essence/électrique, avec transmission à 2 ou 4 roues motrices.

Reconnue pour ses qualités urbaines, la Suzuki n’en oublie pas parfois d’être sportive comme en témoignent les Swift GTI de 1986 à 1996 motorisées par un 1,3L de 101 ch et les Swift Sport à partir de 2006 dotées d’un 1,6L de 125 ch puis 136 ch, avant de recevoir dernièrement un 1,4L turbo délivrant 140 ch.

Au cours de sa carrière, la Swift recevra plusieurs technologies du constructeur, comme la boîte de vitesses à variation continue SCVT, le système 4x4 à gestion électronique avec mode de conduite sélectionnable AllGrip, ou encore le système de micro-hybridation SHVS.

Sous le capot, c'est un nouveau moteur 3 cylindres 1,6 litres turbo à double injection qui se charge d'animer la compacte Toyota, fort de ses 261 ch et 360 Nm de couple. Ce G16E-GTS est accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports et à une transmission intégrale permanente.

La GR Yaris bénéficie également de trains arrière spécifiques à double triangulation et se dote d'un solide freinage à étriers 4 pistons à l'avant et 2 à l'arrière avec disques rainurés.

Découvrez également l'article sur la Toyota Yaris GR sur notre blog !

C’est en 1983 que Toyota sort au Japon les Levin et Trueno AE86, affiliées respectivement aux gammes Corolla et Sprinter de 5ème génération.

Ces sœurs "jumelles", que l’on distingue principalement grâce à leur face avant à phares rectangulaires fixes (Levin) ou escamotables (Trueno), hébergent un 4 cylindres 1,6L à double arbre à cames produisant 130 ch. Celui-ci profite du système d’admission variable T-VIS développé pour favoriser le couple à bas régime des moteurs multi-soupapes.

Disponibles en finitions GT, GTV et GT Apex au Japon, ces propulsions légères héritent d’une suspension indépendante type MacPherson à l’avant et d’un essieu rigide à 4 tirants à l’arrière. En Europe, Toyota commercialisera ses Corolla AE86 sur la base des Levin en carrosserie 2 ou 3 portes en fonction des pays.

Très prisés en rallye et drift, ces coupés ont été popularisés par le manga Initial D et les exploits du pilote japonais Keiichi Tsuchiya.