Article mis à jour le 16/02/2024
Le sim racing, contraction des mots “simulation” et “racing”, est une catégorie de jeu qui regroupe l’ensemble des simulations de course. Ces jeux cherchent à reproduire le plus fidèlement possible le pilotage en soignant la physique des véhicules et en apportant de nombreux paramètres à gérer, comme les pneumatiques, le carburant, les dégâts. Ils proposent également une multitude de réglages possibles concernant notamment les suspensions, les freins, la boîte de vitesses, le différentiel ou encore l’aérodynamique.
Ce type de jeu, exigeant en termes d’engagement (temps, équipement, etc.), se distingue naturellement des jeux au style de conduite dit “arcade”, plus accessibles et centrés davantage sur la sensation de vitesse, l’action trépidante et le fun immédiat. Pourtant, le sim racing découle historiquement de l’arcade et la séparation entre les deux genres s’est effectuée progressivement, comme nous allons le voir.
Sommaire :
- L’histoire du sim racing
- Les jeux de sim racing
- Bien débuter en sim racing
- L’e-sport et les championnats
1. L’histoire du sim racing
Les prémices de la simulation
De nombreuses personnes s’accordent à dire que Pole Position, développé par Namco et sorti en 1982 sur borne d’arcade, est l’ancêtre du sim racing. Il a été le premier jeu à inclure un circuit existant, le Fuji Speedway, et une phase de qualification que le joueur devait réussir pour pouvoir participer à la course du Grand Prix. La borne était équipée d’un volant, d’un levier de vitesses et d’une ou deux pédales en fonction du type d’installation.
Développé par Tatsumi, TX-1 a haussé d’un cran le réalisme en 1983 avec son gameplay plus délicat qui demandait au joueur de ralentir, rétrograder et freiner pour progresser aux commandes de sa F1. Il a aussi été le premier jeu d’arcade pourvu d’un volant à retour de force. La borne se distinguait de plus par ses trois écrans qui offraient une large vue de la piste.
Sorti en 1986, WEC Le Mans 24 de Konami permettait quant à lui de piloter des voitures de course sur la célèbre épreuve sarthoise de jour comme de nuit. Très difficile, le jeu présentait une maniabilité punitive où la moindre erreur se soldait par de longues secondes de pénalité. La cabine “deluxe” se distinguait par sa capacité à tourner à 360°.
Les années 80 ont également accueilli leurs premières “simulations” de course sur micro-ordinateurs avec notamment Chequered Flag de Psion Software, développé pour le ZX Spectrum. Ce jeu de 1983 proposait de piloter une F1 en vue subjective sur plusieurs circuits réels ou fictifs. Le joueur devait, entre autres, veiller au niveau de carburant de sa monoplace, à ne pas faire surchauffer le moteur et à négocier correctement ses arrêts aux stands.
Le jeu Revs de Geoff Crammond, sorti en 1984 sur BBC Micro, était de la même veine en permettant de contrôler une Formule 3 sur le circuit de Silverstone. Il s’est particulièrement démarqué à l’époque par son environnement entièrement en 3D et ses possibilités de réglage de l’aérodynamique.
La naissance d’un genre
Indianapolis 500 : The Simulation a été le premier jeu à vraiment créer l’écart entre simulation et arcade. Développé par Papyrus Design Group et sorti initialement sur MS-DOS en 1989, ce jeu en 3D polygonale se jouait en vue intérieure et proposait des courses jusqu’à 200 tours avec 33 monoplaces. Il offrait en outre de nombreuses possibilités de réglages (pneus, suspensions, ailerons).
Le jeu Formula One Grand Prix de MicroProse, disponible à son lancement en 1992 sur Amiga 500 et Atari ST, a également été une pierre angulaire pour le genre. Il permettait de disputer une saison complète sur 16 circuits et intégrait un mode multijoueur qui a donné lieu aux premières compétitions organisées. Il bénéficiait également d’un moteur physique poussé avec des aides à la conduite et a été le premier jeu à reproduire le phénomène d’aspiration.
En 1994, NASCAR Racing, un autre titre phare de Papyrus, sortait sur DOS et Macintosh. Gros succès commercial et critique, il a été le premier jeu à proposer des compétitions en ligne. Ses graphismes réalistes en “haute résolution” ont également impressionné de nombreux joueurs.
Sur console, Gran Turismo de Polys Entertainment a été un véritable phénomène dès sa sortie en 1997 sur PlayStation. Il offrait la possibilité de conduire et de modifier un grand nombre de véhicules, incluait un mode carrière et introduisait son célèbre système de permis. A l’époque, il a été considéré comme le jeu de course le plus réaliste sur console.
Vers une ère moderne
A partir du milieu des années 90, les simulations de course vont se succéder à un rythme effréné et voir émerger de nombreuses licences à succès. F1 Racing Simulation d’Ubisoft, lancé en 1997 sur PC, a été l’un des premiers jeux à tirer parti des nouvelles générations de cartes graphiques, lesquelles ouvraient de nouvelles possibilités en termes de fidélité et réalisme.
En 1998, Grand Prix Legends de Papyrus a également marqué les esprits, en dépit de ventes décevantes. Il permettait au joueur de revivre la saison 1967 de F1 et a été loué pour son action intense ainsi que pour ses excellentes sensations de pilotage.
F355 Challenge de Sega AM2, s’il est sorti initialement sur borne d’arcade en 1999, a lui aussi réussi à se faire un nom, notamment grâce à sa superbe cabine à trois écrans, grille de vitesses en H et trois pédales. Le joueur pouvait piloter une Ferrari F355 sur des circuits réels, une expérience assez difficile une fois toutes les assistances désactivées.
Bien d’autres simulations ont suivi, principalement sur PC. Voici quelques-uns de ces titres : Live For Speed en 2002, Richard Burns Rally en 2004, rFactor, GTR – FIA GT Racing Game et Forza Motorsport en 2005, netKar Pro en 2006, iRacing en 2008, Assetto Corsa en 2014, Project CARS en 2015…
2. Les jeux de sim racing
Aujourd’hui, les simulations de course automobile sont plus réalistes que jamais et offrent au joueur une immersion remarquable en repoussant les limites des moteurs graphiques et physiques. D’ailleurs, peut-on encore parler de “jeu” ? Le degré de fidélité est tel que de nombreux pilotes professionnels utilisent ces logiciels de sim racing pour s’entraîner ou aiguiser leurs réflexes entre deux saisons.
L’offre en matière de simulation est désormais pléthorique et couvre l’essentiel des disciplines du sport auto, de la Formule 1 au rallye, en passant par l’endurance, le drift, le rallycross, le dragster… Il existe tellement de titres qu’il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Nous vous proposons donc un rapide tour d’horizon de certaines des simulations les plus populaires pour vous aider à y voir plus clair.
Assetto Corsa Competizione (PC, PS5, PS4, Xbox Series, Xbox One)
Développé par Kunos Simulazioni, Assetto Corsa Competizione est un titre paru en 2019 qui fait suite au premier jeu de la licence, Assetto Corsa, l’une des plus grandes références en matière de sim racing. Le jeu se focalise sur les compétitions de GT et est notamment apprécié pour son pilotage ultra-réaliste et précis, son immersion saisissante, son intelligence artificielle évoluée et son grand soin apporté aux détails. Disponible sur PC et consoles, il est régulièrement mis à jour avec du contenu gratuit et des DLC. Avec ceux-ci, le jeu compte à ce jour plus de 50 véhicules sous licences officielles et plus d’une vingtaine de circuits. A noter que le très attendu Assetto Corsa 2 devrait sortir dans le courant de 2024.
iRacing (PC)
Sorti en 2008, iRacing reste à ce jour le choix préféré de nombreux sim racers professionnels. Il se distingue principalement par son système d’abonnement mensuel et par sa politique très stricte en matière de comportement des utilisateurs. La communauté des joueurs est ainsi majoritairement très impliquée et respectueuse. Le titre a fait l’objet de nombreux partenariats avec des organisations et championnats officiels tels que la NASCAR, l’IndyCar, la SCCA, la Formule Renault… A noter que la vue intérieure est la seule option retenue pour les courses officielles.
Gran Turismo 7 (PS5, PS4)
Sorti en 2022, Gran Turismo 7 de Polyphony Digital est un jeu exclusif aux consoles de Sony que l’on peut classer dans la catégorie des “simcades”, à savoir un titre qui propose un compromis entre réalisme pur et accessibilité. Très vaste, il offre au joueur de nombreuses possibilités de progression en solo et en ligne, et prend en charge la préparation des véhicules tout comme les changements météorologiques. Le titre met également en lumière l’histoire de l’automobile par l’intermédiaire du GT Café et des musées accessibles chez les concessionnaires. Grâce à de nombreuses mises à jour, il permet aujourd’hui de prendre le volant de près de 500 voitures sur près d’une quarantaine de circuits.
Forza Motorsport (PC, Xbox Series)
Paru en 2023, Forza Motorsport de Turn 10 Studios est un titre d’une autre saga culte, le digne pendant sur Xbox (et PC) de Gran Turismo. Il se distingue par sa progression à la façon d’un jeu de rôle où le joueur peut acquérir des points pour améliorer les performances de son véhicule. En dehors de son mode carrière, le jeu propose d’affronter plusieurs joueurs en ligne dans le cadre de différents événements afin de satisfaire tous les profils, du joueur occasionnel au hardcore gamer. Très généreux, ce volet compte plus de 500 véhicules modernes et anciens, allant des citadines aux supercars, en passant par des F1 et autres voitures de course, et dénombre une vingtaine de circuits.
EA Sports WRC (PC, PS5, Xbox Series)
Successeur du très apprécié Dirt Rally 2.0 développé par Codemasters, le jeu EA Sports WRC est lancé en 2023 et se concentre sur le pilotage de voitures de rallye. Bénéficiant de la licence officielle du Championnat du monde des rallyes, le titre propose de prendre les commandes de machines de 18 catégories différentes, y compris des classiques, et intègre plus de 200 spéciales réparties dans 18 rallyes du championnat. Un jeu exigeant avec un moteur physique réaliste, de très beaux graphismes et des conditions météorologiques évolutives en temps réel pour reproduire fidèlement les sensations éprouvées dans cette discipline phare du sport auto.
Les jeux vus ci-dessus ne sont qu’un aperçu des très nombreuses simulations disponibles sur le marché. D’autres titres peuvent également mériter votre intérêt, à l’image de rFactor 2, GTR 2, RaceRoom Racing Experience, Automobilista 2, F1 2023, Project CARS 3…
3. Bien débuter en sim racing
Pour profiter au maximum des capacités d’immersion dont font preuve les simulations de course automobile, il est indispensable d’acquérir un équipement adapté. Certains fabricants proposent des installations complètes mais il est également possible d’acheter les différents éléments séparément. Avant de faire votre choix, vous devrez évaluer vos attentes, établir votre budget et choisir sur quel type de plateforme vous allez jouer en priorité (PC/Xbox ou PlayStation) afin de vous assurer de la compatibilité de votre set-up.
Le cockpit
L’élément essentiel et la base de votre installation est le cockpit, également appelé play seat. Il consiste en une structure intégrant généralement des supports pour la fixation du siège, du volant et des pédales, voire d’autres accessoires. De nombreux réglages (hauteur, profondeur, inclinaison…) sont possibles et certains offrent plusieurs positions de conduite : GT, F1, hybride…. Il en existe de différentes sortes, en fonction de la place disponible et de vos habitudes de jeu. Certains sont mobiles et pliables et sont parfaits pour être régulièrement transportés et rangés. Plus rigides et plus encombrants, les modèles fixes sont plus compliqués à déplacer (certains sont cependant dotés de roulettes) mais permettent un plus grand confort d’utilisation. Habituellement, plus il sera solide, et plus le cockpit sera à même de supporter des équipements performants. Des fabricants comme Next Level Racing proposent aussi des supports de volant, moins onéreux qu’un châssis complet.
Le siège baquet
Parfois livré avec le cockpit, le siège baquet est une autre composante majeure d’un set-up de sim racing. La plupart sont conçus en fibre de verre recouverte de tissu ou skaï. Il en existe de plusieurs marques, spécifiquement adaptés au gaming. Sparco propose notamment des baquets inspirés par de véritables sièges de compétition FIA. Le modèle que vous choisirez devra être adapté à votre taille et votre morphologie pour un confort optimal et une immersion de haut niveau. Il faudra contrôler les supports et le type de fixation de votre siège afin de vous assurer de sa compatibilité avec votre cockpit. Rappelons enfin que ces sièges ne sont pas compatibles avec une utilisation sur route.
Le volant
Pour le volant, on veillera à choisir si possible un modèle à retour de force, une technologie éprouvée depuis des décennies qui apporte vibrations et résistances dans l’appareil en fonction de nombreux paramètres. Cela vous permet notamment de ressentir plus précisément votre véhicule et d’appréhender correctement la surface et les aspérités de la piste. Ceci dit, le nec plus ultra réside actuellement dans les bases de volant Direct Drive, qui tendent à se démocratiser. Elles utilisent la puissance du moteur sans intermédiaire pour plus de réactivité et de fiabilité, et permettent de transmettre un effort plus important.
Avec le matériel nécessaire, il est possible de jouer avec un véritable volant de voiture, comme nous le montre Gaetan Valero 88 dans son test du volant DriftShop “Top Gear” : regarder la vidéo.
Le pédalier
On veillera à bien choisir son pédalier en étant notamment attentif à sa pédale de frein, qui peut faire appel à deux technologies distinctes. La plus courante et bon marché utilise des potentiomètres qui mesurent la distance parcourue par la pédale, sans mesurer la force appliquée. L’autre solution, plus haut de gamme et durable, emploie des capteurs de force Load Cell pour plus de précision dans le dosage et un feeling plus réaliste. Il est important de surveiller la compatibilité du produit avec le volant.
Le shifter et le frein à main
Si vous ne souhaitez pas passer les rapports au volant à l’aide des palettes, il est possible d’intégrer à votre installation un shifter ou levier de vitesses, à placer à droite ou à gauche de votre cockpit. Là encore, le choix est grand avec des modèles séquentiels ou à grille en H, et parfois les deux dans le même produit. Pour le frein à main, certains proposent plusieurs ressentis : conventionnel et linéaire ou plus progressif façon hydraulique. Il est souvent possible de disposer le manche à l’horizontale (GT) ou à la verticale (rallye et drift). Enfin, certains produits combinent les deux fonctions : shifter et frein à main.
L’écran
Vous avez la possibilité d’intégrer à votre station de sim racing un ou plusieurs écrans afin d’avoir une vue optimale de la piste depuis votre cockpit. Il existe des moniteurs plats, incurvés ou extra-larges qu’il faudra ensuite installer sur un support dédié. Bien souvent, ces supports sur pied ou à fixer au cockpit sont réglables et bénéficient d’une compatibilité VESA, une norme qui vise à simplifier l’adaptation. Pour les sim racers les plus exigeants, il est tout à fait possible d’installer jusqu’à quatre écrans et ainsi bénéficier d’une vision panoramique grâce aux trois moniteurs alignés tout en utilisant par exemple l’écran supérieur pour afficher diverses données de course.
Les plateformes dynamiques
Afin de parfaire encore l’immersion en jeu et favoriser le retour d’informations, des fabricants ont développé des plateformes de sim racing qui permettent de faire bouger votre cockpit en reproduisant avec une fidélité saisissante les G et les vibrations, ou encore d’autres effets comme les transferts de masse, le roulis, le blocage de roues, la dérive des trains roulants… Ces équipements de qualité professionnelle, encore aujourd’hui très coûteux, sont de plus en plus compacts et silencieux pour s’intégrer toujours plus facilement à votre installation.
La réalité virtuelle
La VR, ou réalité virtuelle, a fait son entrée dans l’univers du gaming depuis plusieurs années maintenant et la diversité de l’offre ouvre de nombreuses perspectives pour son utilisation en sim racing. Ces masques vous plongent au cœur de l’action en vous permettant d’évoluer dans votre environnement comme si vous y étiez vraiment : possibilité de tourner la tête et de ressentir la présence des autres véhicules, de regarder exactement la corde du virage, et au global d’améliorer votre pilotage. Voici quelques exemples de matériel recommandé pour le sim racing : Valve Index, Oculus Quest 2, HP Reverb G2, Samsung HMD Odyssey+, HTC Vive Pro. Attention : tous les masques de réalité virtuelle ne sont pas compatibles avec tous les jeux et plateformes.
4. L’e-sport et les championnats
S’il est tout à fait possible de jouer seul ou contre des IA (véhicules contrôlés par l’ordinateur), beaucoup de sim racers s’épanouissent dans l’e-sport, l’environnement compétitif virtuel. Ainsi, des championnats sont organisés, sur PC ou sur console, et les joueurs s’affrontent pour déterminer quel est le pilote le plus rapide ou talentueux.
Ces compétitions organisées principalement en ligne bénéficient d’une réglementation spécifique, souvent inspirée de la réalité. Les épreuves peuvent reprendre un schéma existant en sport auto, comme par exemple les séances d’essai, les qualifications puis la course.
De 2008 à 2016, le programme international GT Academy a vu s’affronter de nombreux pilotes en herbe sur les jeux Gran Turismo avec la possibilité, pour les plus performants, de passer du virtuel au réel en prenant le volant de véritables voitures de course engagées en championnats FIA. Lucas Ordóñez, Jordan Tresson et Jann Mardenborough ont notamment débuté leur carrière en compétition grâce à ce programme.
Certaines simulations sur PC rendent possible la réalisation de mods, proposés par des fans ou équipes de conception indépendantes. Ces modifications du jeu permettent d’ajouter de nouveaux véhicules, des tracés, des championnats, ou encore de corriger des paramètres (intégration d’une météo dynamique par exemple). De nombreuses compétitions utilisent ainsi des mods pour étoffer le contenu du jeu et proposer une expérience originale.
Aujourd’hui, une multitude de championnats sont disputés à travers le monde. Parmi les plus réputés, on peut citer les Supercars eSeries, Virtual Drift Championship, GT World Challenge, Endurance eRacing Championship, V10 R-League, eNASCAR, Le Mans Virtual Series… Le niveau de ces compétitions est très relevé et les meilleurs sim racers, dont des professionnels de l’e-sport, y participent.
En France aussi, des championnats sont organisés, mettant à l’honneur différentes disciplines du sport auto. DriftShop est fier d’être partenaire de l’ACDFR (Assetto Corsa Drift France), à l’initiative de la première édition de l’AC Drift France Championship. La compétition a débuté en fin d’année 2021 et les participants, des sim racers de talent, visitent à chaque round un circuit différent, fidèlement recréé. Un show vraiment époustouflant qui n’a pas grand-chose à envier aux épreuves officielles réelles ! Vous pouvez suivre le championnat et l’actu de la communauté sur la page Facebook suivante : https://www.facebook.com/assettocorsa.driftfr
Crédits photos : Sparco Gaming / RSeat / Next Level Racing / Thrustmaster / Fanatec / Oculus / YouTube / Highwayforever / lfs.net / assettocorsa.gg / Polyphony Digital / forza.net / EA / Epic Games / wtf1.com / Wikipedia